Pharmacie Lucien HEBERT, 2 places des Fêtes (aujourd’hui place des Martyrs).
Archive pour la Catégorie 'Cartes Postales'
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Café restaurant «Au petit pot»
Je ne sais pas à quelle adresse exacte se trouvait ce café restaurant, mais il se trouvait manisfestement à Clichy. En effet, sur la vitrine est apposée une affiche sur laquelle est indiquée «Ville de Clichy, Olympia cinématographe, 17 rue de l’Union».
Ce cinéma qui était situé rue de l’Union (aujourd’hui rue Charles et René Auffray) a fonctionné jusqu’à la fin des années 1970. Il a depuis été détruit.
Voici ce qui est écrit au verso de cette carte (recopie à l’identique avec les fautes d’orthographe) :
Clichy, le 2 juin 1913
Chère Jeanne,
Je t’écrit ce mots pour te dire que André est prés de moi. Il travaille a la gare Ste Lazare. Il est venue me voir hier. Regarde si on est bien la dessu. Je pense que vous êtes tous en bonne santé. Bien le bonjour a ta mère et ton père. Nou on se fait pa de bille.
J’espaire que tu va venir nou voir bientôt a Paris. Je pense d’aller a Saintes dans 15 jours. Je termine en vous dissent bien le bonjour a tous.
Marcel Fauches 14 rue Chance Milly a Clichy (Seine)
Cette école est l’ancienne école des Frères installée place de l’Ancienne Mairie, puis Place du Marché ; l’école est devenue communale en 1879 après la laïcisation. Vers 1892, elle a été transférée dans un baraquement rue Dagobert. En octobre 1908, un nouveau transfert dans les baraquements de la rue Castérès, pour permettre l’édification de l’école actuelle. Réinstallée rue Dagobert le 4 avril 1910, elle a été inaugurée par M. le Préfet de la Seine le 10 juillet suivant et dénommée «Ecoles Jules Ferry».
En 1914, les écoliers inscrits étaient au nombre de 486.
Le 16 mars 1937, le Parti social français (ex-Croix-de-feu) décide d’organiser une réunion à Clichy. Le gouvernement de Front populaire, violemment accusé par la presse conservatrice de brimer l’opposition, se refuse à l’interdire. Un refus aurait été d’autant plus problématique que le mouvement de François de La Rocque joue depuis le 6 février 1934 la carte du légalisme intégral, considérant qu’il faut «montrer sa force pour ne pas avoir à s’en servir».
A l’appel du maire SFIO de Clichy, Charles Auffray, du conseiller général Naile, communiste, et du député également communiste Louis Maurice Honel, une contre-manifestation est organisée.
Des centaines de manifestants assiègèrent le lieu de la réunion, obligeant la police à demander des renforts de Paris. Après les sommations d’usage, la police ouvrit le feu. Selon Le Figaro du 18 mars 1937, le bilan est de 4 morts (porté à 5 quelques jours plus tard) et plus de 300 blessés (200 blessés selon d’autres sources).
Le 16 mars 1937, le Parti social français (ex-Croix-de-feu) décide d’organiser une réunion à Clichy. Le gouvernement de Front populaire, violemment accusé par la presse conservatrice de brimer l’opposition, se refuse à l’interdire. Un refus aurait été d’autant plus problématique que le mouvement de François de La Rocque joue depuis le 6 février 1934 la carte du légalisme intégral, considérant qu’il faut «montrer sa force pour ne pas avoir à s’en servir».
A l’appel du maire SFIO de Clichy, Charles Auffray, du conseiller général Naile, communiste, et du député également communiste Louis Maurice Honel, une contre-manifestation est organisée.
Des centaines de manifestants assiègèrent le lieu de la réunion, obligeant la police à demander des renforts de Paris. Après les sommations d’usage, la police ouvrit le feu. Selon Le Figaro du 18 mars 1937, le bilan est de 4 morts (porté à 5 quelques jours plus tard) et plus de 300 blessés (200 blessés selon d’autres sources).