Carnet «Quelques-unes des plus marquantes réalisations pratiques du CONSEIL MUNICIPAL de CLICHY de 1925 à 1929»
Carnet «Quelques-unes des plus marquantes réalisations pratiques du CONSEIL MUNICIPAL de CLICHY de 1925 à 1929»
Ce marché a été créé en 1878 et se situait alors sur le Boulevard National (aujourd’hui Bd Jean Jaurès) entre le Rond-point Victor Hugo (aujourd’hui carrefour bd Jean Jaurès et bd Victor Hugo) et la barrière de la Porte de Clichy.
En 1891, il a été transféré sur le Boulevard National près des fortifications sur un terrain communal de 7385 m².
Carnet «Quelques-unes des plus marquantes réalisations pratiques du CONSEIL MUNICIPAL de CLICHY de 1925 à 1929»
La crèche municipale, 72 rue du bois, (aujourd’hui rue Henri Barbusse).
La promenade.
Cette crèche, qui existe toujours, fonctionne depuis le 12 janvier 1903. En 1912, 102 enfants l’ont fréquentée. La présence moyenne quotidienne était de 33 enfants.
En 1914, la crèche possèdait 22 berceaux, 22 lits de camp et une salle d’isolement pour les malades. Un médecin passait chaque matin. Le personnel se composait : d’une directrice, de quatre femmes de service, d’une blanchisseuse et d’un chauffeur.
La Société Anomyme d’imprimerie et librairie administratives et des chemins de fer a été fondée en 1825. Elle est généralement appelée, du nom de son fondateur, Imprimerie Paul Dupont. L’usine de Clichy, construite en 1861, rue du Bac d’Asnières, occupait une superficie de plsu de 2 hectares. En 1914, cette Société disposait de 15 chevaux et de 15 voitures pour assurer les livraisons journalières. Il y avait environ un millier d’ouvriers et d’employés. C’était alors le plus grand établissement de ce type en France.
Une mention manuscrite «les privés de Clichy a été ajoutée sur cette carte. Les hommes figurant sur la carte sont habillés en tout ou partie d’habits militaires dépareillés.
Qui sont ces «privés de Clichy» ?
S’agit-il de la garde civique évoquée dans l’ouvrage de A.DESORMEAUX, «Clichy pendant la guerre, notes au jour du 3 août 1919» (voir pages 9 et suivantes) ?
A la suite de pillages, il a été décidé le 4 août 1914, la constitution d’une garde civique pour «surveiller les propriétés et la rue et faire respecter les gens. Il ne faut pas que l’émeute reste maîtresse du pavé, d’autant mieux que les individus qui se sont livrés à des déprédations sont presque tous étrangers à notre Ville».
Cette milice créée par la Municipalité sera éphémère : elle est dissoute ( par la Préfecture de Police ?) le 13 août 1914. Les gardes ont été remplacés par des Pompiers de Paris, qui patrouillent avec les agents.